vendredi 28 septembre 2007

J’arrêterais d’être con quand vous arrêterez d’être belles !

Quel titre accrocheur n’est-ce pas. Est-ce qu’il annonce la révélation du secret ultime ? Mesdames (enfin surtout mesdemoiselles) y découvrirez vous la raison qui pousse les hommes à des comportements pour le moins étrange en votre compagnie ?
Certainement pas, et puis quoi encore ?! Je vous en pose des questions moi ? Est-ce que j’aurais eut l’indélicatesse de vous demander pourquoi des broutilles ont tôt fait de se transformer en guerre ouverte ? Moi qui croyait que ce n’est pas la taille qui compte. Encore une connerie qu’on raconte aux gosses pour qu’ils nous laissent tranquille une fois qu’ils ont découvert que le père Noël n’existait pas.

Quoiqu’il en soit, il est un étrange phénomène observable chez certain sujet mâle. En présence d’une femelle, leurs actes et paroles se teintent d’incohérence. Est-ce une réaction hormonale, une substance gazeuse qui en période de rut, se dégage pour attirer le partenaire ?
Peu probable.

La vérité c’est que vous êtes trop belles. Ou juste belles. Lorsque l’été approche et que raccourcissent les habits, et désépaississent les maillages, alors l’homme est hagard. Déjà il y a quelques milliers d’années, lorsque la femelle délaissait le manteau en peau de mammouth au profit d’un string en peau de serpent, l’homme des cavernes laissait échapper un grognement, un filet de bave, et bondissait directement sur la jeunette. Aujourd’hui, l’homme moderne a la délicatesse de ne plus traîner sa partenaire par les cheveux dans toute la ville. Tout au moins, pas ceux dont la sexualité est un tant soit peu conventionnelle.
La mode est au regard, parfois discret, parfois pas. Une chose est sûre, le sport estival le plus prisé est la musculation du nerf optique, accompagné des cervicales. Ho un décolleté, ha une jupe, pan une baffe.
Vous nous faites tourner la tête ! Et au sens propre ! Vous vous donnez tant de mal pour être belles, et nous, la seule chose dans nous sommes capables, c’est de nous dévisser le cou en émettant des borborygmes. Les stigmates sont peu agréable a voir : contre votre mascara, nous avons les poches sous les yeux, contre votre rouge à lèvres notre mâchoire tombe. La grande classe !

Les effets secondaires sont nombreux. Que la soirée soit chique ou qu’elle ne le soit pas, vous vous êtes mis sur votre trente et un. Des sous vêtements passablement beau – propre en tout cas. Des chaussures qui vous ont pris toute une après midi à choisir, pour que finalement vous achetiez la première paire que vous aviez essayé et qui de toute façon vous fait mal aux pieds. Une robe qui est tellement serré – dommage, il ne restait plus votre taille, mais elle était tellement jolie – que l’on dirait que vos seins vont en jaillir comme un diable hors de sa boite.
Aucun doute, vous resplendissez. Tout cela pour qu’au final, tout les hommes a qui vous vous adresserez ce soir, parlent à vos seins. Finalement vous auriez mieux fait de vous mettre un sac poubelle en poncho, et de creuser deux trous pour les seins. Avec un peu de maquillage, vous en ferez une très belle paire d’yeux.

Au final, je serais toujours aussi con, mais vous serez toujours aussi belles.

Colin

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