jeudi 20 décembre 2007

Trève hivernale de Textuellement Transmissible

Chères lectrices, chers lecteurs, et même les autres,

Textuellement Transmissible, va entrer en hibernation. Les périodes de noël, ses dindes à fourrer, ses overdoses de chocolat et son père noël satyre, nous occuperont tout notre temps.
Epuisés par les innombrables repas en compagnie de nos familles respectives, nous ne pourrions nous traîner jusqu’à un improbable clavier, entre les touches duquel des bouts de chocolat tiennent compagnie au pâté de foies.
Du coup, pas d’article, ça ralenti le transit intestinal.
Et comme ils ne vont pas s’écrire tout seuls, il faudra être patient !

Cependant, sachez que Claire et moi avons déjà déterminé le prochain sujet qui sera abordés par nos soins. Il s’agit de – accrochez vous bien – : les règles.
Nous ne parlerons pas de doubles décimètres, ni de théorèmes, et encore moins de règles de droit, mais bien de menstruations.
« Pourquoi ? » demanderez vous d’une voix emprunte d’étonnement mêlé* d’innocence.
« Pourquoi pas ! » répondrais-je d’un ton corrosif et vitriolé. Peut-être ajouterais-je « Parce qu’on vous aime. »

Soyez sages, pas de folies – en tout cas, pas sans nous – et ne nous oubliez pas pendant ces fêtes.
Tant qu’on y est : « JOYEUSES FÊTES » de la part de l’équipe rédactionnelle de Textuellement Transmissible.

Colin

P.S. : pour que tout le monde soit content, aujourd'hui non pas une, mais deux images. Youpi !

* Accordez cela comme vous le voulez. Si vous mêlez la voix, alors ajoutez un "e". Si vous préférer mêler l'étonnement, alors n'ajoutez rien. Textuellement Transmissible invente la grammaire dont vous êtes le héros, et vous en remercie.

dimanche 16 décembre 2007

Un Ferrero Rocher (r) madame l'ambassadeur ?

Me voilà de retour après quelques semaines d'absence, je m'excuse platement de ce retard auprès de nos lecteurs assidus et de mon cher collaborateur !
Se faire attendre... pour un manque de diplomatie, c'est un manque de diplomatie ! Ce qui, pour le sujet qui nous préoccupe aujourd'hui est plutôt malvenu : la diplomatie envers le sexe opposé, soit dans mon cas, la diplomatie envers vous, beaux, jeunes et moins jeunes étalons...
Avant toute chose, petit rappel de définition :
Diplomatie = tact, adresse, finesse, habiletés dans les relations avec autrui

A première vue, on conçoit les hommes comme moins susceptibles que les femmes, aussi nous autres serions moins enclines à user de diplomatie ; pourtant je pense pouvoir dénicher des efforts à faire également à votre endroit pour ne pas vous froisser.
Je crois que la première des diplomaties dont nous autres faisons preuve envers vous est simplement de vous mentir ! Oui, par souci de garder le mystère et la grâce féminine intacte, nous allons jusqu'à inventer des techniques ultra sophistiquées ! Nous sommes et nous devons rester aussi longtemps que possible des princesses de séduction à vos yeux ; or, une princesse ne rote pas, ne pète pas et bien sur, nous ne faisons pas caca ! Notre système intestinal hautement sophistiqué possède un bouton pause que l'on s'acharne à actionner dans tout début de relation. Non, ce serait trop beau, disons qu'on attend, qu'on souffre en silence, et qu'on fait preuve d'ingéniosité pour camoufler tout bruit incongru qui pourrait par le plus grand des hasard sortir de notre anatomie... Avez vous vu votre copine aller aux toilettes avec vous dans la pièce à côté sans musique à fond dans le premier voir les trois premiers mois de votre relation ? Je ne pense pas... (les trucs et astuces pour éviter de mourir de honte devant son nouvel amoureux, cela fera l'objet d'une autre discussion...).
Passé ce stade, il ne faut pas croire que la diplomatie est rangée au placard mais plus que notre organisme, elle va désormais concerner ce qui sort de notre bouche...
La, deux choses ne doivent jamais être oubliées :

La première : Evitez, autant que possible – vraiment, c'est un conseil – d'utiliser les quatre mots qui à coup sûr feront fuir tout mâle : « Faut qu'on parle » ! Il est un phénomène étrange à observer quand ces mots sortent de notre bouche : cette simple invitation au dialogue provoque toujours un repli stratégique de notre interlocuteur. Ce dernier peut, au choix, remettre au lendemain ou à l'année suivante la discussion, ou alors, partir dans une explication méta-psycho-philosophique pour nous enjoindre, je cite : « d'arrêter de lui prendre la tête avec des discussions stériles ». Je souhaiterais un jour faire comprendre aux hommes que ces quatre mots n'ont rien de dangereux et que leur imagerie angoissante largement véhiculée dans les médias est faussée mais je crois que cette cause est perdue. Aussi je conseillerais à mes comparses féminines de faire preuve, comme à leur habitude, d'adresse et de diplomatie afin de trouver des moyens moins directs d'entamer un dialogue avec leur compagnon...

Deuxième chose : votre mec est toujours TOUJOURS le meilleur au pieu ! Dans un sourire béat et une conviction patente, vous lui affirmerez que ses prouesses sexuelles défient les lois de la nature ! « non, je ne me suis pas ennuyée », « oui, c'était génial » et « oui j'ai vraiment de la chance ». Convaincue on a dit !! Bon bien sur, là les partisans de la communication dans le couple dont je fais partie vous enjoindront que faire part à monsieur de son manque orgasmique est nécessaire pour le bon fonctionnement du couple susnommé ; ce qui me semble juste dans les cas de franche absence de plaisir mais en cas de passages à vide éphémères, je crois que la diplomatie peut être utile et conseillée pour épargner son ego fragile. De toute façon moi, je dis ça mais je ne sais absolument pas ce que c'est, mon mec est le meilleur au pieu !

Les hommes moins susceptibles que les femmes ? La diplomatie vous serez-t-elle vraiment plus utile qu'à nous ? ... peut-être est-ce le cas... ou alors, notre ultime adresse réside t-elle peut-être dans le fait de vous le faire croire...


Claire

dimanche 9 décembre 2007

Diplomate et demi - aux grands mots les grands remèdes

La diplomatie, un métier très dur s’il en est. Un de ceux que l’on dit réservé à l’élite. Mensonge ! Dès que l’on s’adresse à sa moitié du sexe opposé, si l’on ne sait pas faire preuve d’intelligence, c’est l’incident de parcours assuré. Cela est d’autant plus vrai si la moitié en question, est du sexe féminin.
Vous parler est comme entrer dans un appartement où logerait une communauté d’éléphants atteints de colique néphrétique. Au premier faux pas, on se retrouve dans la merde jusqu’au cou.

Avant toute chose, une petite leçon de bienséance. Cela pourra paraître couler de source, mais certaines choses vont mieux en les disant, alors disons les !
Vous avez un rendez vous galant. Si si, cela arrive même aux meilleurs. Petit problème, pressé vous avez ingurgité pour seul repas un Kebab (shish de son prénom – ou Sandwich Grec disent les intellectuels) et votre système digestif semble ne pas pouvoir absorber l’aliment de manière convenable. En résultent hoquets et expulsions gazeuses malodorantes. La jeune demoiselle assise en face de vous se contrefiche de vos soucis stomacaux. Tentez donc de vous contenir – ou si ce n’est pas possible, évitez de lui souffler vos émissions pestilentielles en pleine face.
Bien sûr, vous ne laisserez pas non plus votre rectum pousser la chansonnette en sa compagnie. Et pour les plus vaillants d’entre vous : ce n’est pas parce qu’elle a un chouette décolleté que c’est self-service.
Probablement reviendrons nous sur la question à l’occasion d’un prochain article sur les 40 façons de rater un rendez-vous galant. A présent, place à la suite.

Le premier piège, le plus évident aussi, est celui concernant le poids de la demoiselle. Quelle que soit la rhétorique utilisée il n’y a qu’une réponse possible : « tu es parfaite comme ça, surtout ne changes rien.
- Ah bon t’es sûr ? Regarde j’ai grossi. Oh mon dieu, je ressemble à un éléphant de mer échoué sur une plage de Normandie. Faut vraiment que je perde 5-6 kilos. »
Quand bien même ce serait la réalité, VOUS NE LE PENSEZ PAS ! Le poids c’est tabou (on n’en viendra pas nécessairement à bout, pour ceux à qui cela a effleuré l’esprit). La réponse devra être rapide, et clamée d’une voix sûre. Toute hésitation sera interprétée en conséquence. Il sera donc préférable de changer rapidement de sujet :
« Ah, au fait j’ai couché avec ta sœur. »

A ce titre, rappelons qu’aborder l’infidélité n’est pas une erreur de diplomatie. C’est tout simplement la meilleure façon de se tirer une balle dans le pied et d’aller faire trempette dans un bassin infesté de piranhas. Autrement dit, sauf pulsion suicidaire irrépressible, toute plaisanterie sur le sujet est à bannir.
D’autant que votre partenaire du moment, si elle ne semble pas vous en tenir rigueur sur l’instant, n’hésitera pas à vous rappeler votre bévue au moment opportun. « Tu te rappelles le 2 mai 1987, quand je t’ai demandé ton avis sur la fidélité…
- Heu j’avais trois ans...
- Et alors. DE TOUTES FACONS TU NE M’ECOUTES JAMAAAAIIIIIIS ! »
A titre de simple rappel pour les fanatiques des discussions destruction et de la rhétorique atomique : sucer c’est tromper. Pour le reste, débrouillez vous, je ne suis pas conseiller conjugal. En tout cas, pas gratuitement (les rédacteurs acceptent le règlement par chèque ou par espèce).

L’esprit féminin est une charge explosive bourrée aux détails dont la mèche s’appelle rancune. Et ce joli petit paquet n’attend qu’une chose, vous péter à la tronche. Alors mieux vaut ne pas jouer avec le feu de peur de servir de détonateur.

Moins grave, mais tout de même susceptible de vous valoir une retombée de napalm sur le museau : la date de son anniversaire. Ne l’oubliez JAMAIS, quitte à vous la tatouer quelque part sur le corps. Ne confondez pas non plus clitoris et TrackBall, vous pourriez avoir quelques mauvaises surprises comme une erreur fatale suivie d’un retour de périphérique dans les babines. (Une petite blague d’informaticien, c’est gratuit, et ça change des blagues de juriste.)
Une dernière chose pour cette fois. La lunette de la cuvette des toilettes (oui, encore elle). N’oubliez pas de la rabattre. Il semblerait que ces demoiselles aient une peur panique de s’asseoir directement dans le trou.

La prochaine fois nous verrons comment faire un lance-pierre avec un string et pourquoi il ne faut pas le faire.



Colin

Merci à Alexandre M. de nous avoir suggéré ce sujet. A Franch' aussi, en souvenir d'un guide spécial célibataires dont les 40 leçons devraient ressurgir par la suite.