dimanche 15 mai 2011

Viens là gamin !

« Des enfants ? Mais t'es folle ? T'as pas assez de moi ? »

Hé oui, chères demoiselles, nous les hommes, sommes de grands enfants. Enfin, pas tous. Certains sont aussi des grands bébés. Alors pourquoi voudrions nous nous reproduire ? La plupart d'entre nous ont déjà complètement raté leur atterrissage dans l'âge adulte, pourquoi donc ajouter un enfant dans le couple ? Nous sommes peu matures, pas souvent responsables et souvent cons. Parce que nous avons sût garder contact avec les vraies valeurs de la vie : picoler, jouer à la console, regarder des films (parfois porno, parfois pas) et déconner avec nos potes (en picolant).


Puis on vieilli. On ne devient pas plus matures, mais de nouvelles questions se posent. Qu'est-ce que je vais laisser sur la planète une fois que je serais devenu de l'engrais ? Des canettes de bières vides ? Une ardoise chez Marc Dorcel ? Des succès sur un compte Xbox live ou PSN ? Une vieille trace de pneu dans l'histoire de l'humanité ? Faut peut-être pas déconner non plus.

Les hommes savent aussi s'arrêter sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute de leur connerie. Et là on réfléchit. Des fois longtemps. (Conseil pratique pour tous les hommes : la ménopause de votre compagne n'est pas une deadline acceptable pour vous décider à faire des enfants.)

C'est vrai que les gosses des autres sont souvent casse-pieds. Ils gueulent, ils font des caprices, des colères, ils se battent, bref, c'est pire que le cirque Pinder à domicile. Alors on se dit « jamais ça » ! Et quand on voit les jeunes parents qui n'ont plus comme seul sujet de conversation que leur enfant, ça ne donne pas envie. On envisagerai presque la vasectomie.

Des enfants c'est des responsabilités. Ça se blesse, c'est malade, ça doit être éduqué, sinon après on se retrouve avec un Mickaël Vendetta en puissance ou une future Valérie Damidot sur le dos. (Conseil pratique n°2, pour éviter Valérie Damidot, éviter de donner des gommettes ou des décalcomanie à vos enfants. Les peintures hors couleurs primaires sont aussi à proscrire.).


On ne fait pas des enfants comme on achète un nouveau téléviseur. Plutôt comme on vole un Kinder surprise ®. On a ce qu'on a, et il faut faire avec.

Si il est moche, si il est demeuré ou si il est hyperactif, pas d'échange standard. Les enfants, c'est pour la vie. Enfin, pour une partie de leur vie, parce que pendant 20 ans (dans le meilleurs des cas), ils vous plument, pour après vous envoyer vous faire foutre. Saleté de progéniture. C'est ingrat ces bêtes là !


Mais il y autre chose qui peut nous faire flipper, nous les mecs. Quelque chose qu'on n'avouera que sous la torture : est-ce que l'infâme crevette ne va pas nous piquer notre place ? Est-ce que la mère va réussir à dépasser la béatitude que provoque en elle la mise au monde d'un petit être rose, fragile et bruyant ?

Et le sexe ? Est-ce que l'arrivée d'un gosse dans l'équation ne va pas tuer la vie sexuelle du couple ?


Alors on réfléchit. On se pose ces questions. Et des milliers d'autres. Certaines femmes décident de couper court aux tergiversations en arrêtant la contraception. Et hop ! Un polichinelle dans le tiroir façon : « surprise, tu vas être papa ». La solution me paraît peu adaptée. En même temps ça fait un argument de plus lorsque l'ingrat en période pubère vous crachera au visage : « j'ai jamais demandé à venir au monde ». Vous pourrez répondre : « moi non plus j'ai jamais demandé à ce que tu vienne au monde. C'est ta mère qui a pris la décision toute seule. Si t'as un problème vois avec elle ! ».


Un enfant ça se fait à deux. Alors quand les questions viennent à se poser, il faut les aborder de front, mais à deux. C'est à deux qu'on va au casse-pipe. Et peut-être, sûrement même, l'alchimie du couple permettra d'accueillir une troisième inconnue à l'équation. X + Y = Z. Z comme Zenfant, cela va sans dire.


Mais en attendant de faire des enfants, prenons le temps de mûrir la décision. Et profitons des enfants des autres, qui sont parfois adorables. Ils vous en apprennent beaucoup sur vous et votre rapport avec le monde. J'ai appris qu'après trois heures de sommeil et deux heures de TGV, Hannah Montana est tout à fait supportable.

Je lui ferai bien un gosse. Si ça peut la faire arrêter de chanter...


Comment d’enfant…. Devenir parent ?

Huummmm… les enfants, ces chères petits têtes blondes (ou brunes d’ailleurs), leurs rires, leur spontanéité, leur innocence….

Heu, qui dit enfant de la vraie vie ne dit pas famille Ricoré… donc, on reprend :

Aouch… les enfants, ces monstres, leurs cris, leurs pleurs, leurs bêtises, leur infatigabilité…

Mais alors pourquoi ? Pourquoi diable en vouloir ?

Socialement et/ou biologiquement, lorsqu’arrive 25 ans, les femmes semblent entendre l’appel, une sorte de corne de brume énorme les intimant d’entrer en guerre. Certaines y résisteront bien sur, une désertion bien respectable, mais la majorité d’entre-nous vont succomber au chant des sirènes et peu à peu… l’idée jusqu’alors complètement saugrenue et hors de propos que nous puissions devenir mère (« jsuis jeune, jsuis belle, j’ai un super taf et je m’éclate YOUHOU » étant le leit-motiv d’alors) creuse son trou, insidieusement.

On s’extasie devant les toutes petites chaussures dans les magasins, on rigole des frasques de nos neveux, et les discussions avec sa moitié prennent des tournures de débats sur l’éducation… Et alors on en vient à envisager l’impossible : ces drôles que l’on avait toujours préférés chez les autres auraient, après tout, également une place chez nous.

Comme devant le dernier jouet à la mode lorsque nous avions 6 ans, notre cœur nous crie « moi aussi j’en veux un »…. Et c’est là que tout se complique… car bébé n’est pas un jouet ^^

En effet, bébé entraîne la signature d’un contrat CDI de parentalité, Contrat à Durée Illimité… pérennité de l’emploi certes mais absence de retour en arrière quelque soit la qualité finale du produit et absence de retraite. Un contrat, donc, dont les clauses ne donnent a priori pas franchement envie de signer…

Alors début le cycle du doute… ce doute aussi bienvenu pour le futur gosse que flippant pour les futurs parents ? Face au doute, les femmes doivent en plus considérer deux énormités :

  1. 9 mois, merde c’est long

  2. Il va devoir sortir…

Je ne m’attarderais pas sur ces considérations qui sans doute pourront faire l’objet d’un billet à part entière : la grossesse et l’accouchement… tout un programme…

Le doute, par contre, que partage les deux sexes il me semble concernant la décision ou non de faire un enfant est : « ferais-je un bon parent ? ». Car une fois le cadre matériel (boulot/finance/maison) installé… reste encore la principale interrogation : Comment faire pour ne pas tout foirer ? Comment savoir si je suis prêt(e) ?

A cette dernière question je proposerais cette réponse : jamais !

En effet, au risque d’en choquer certaines qui sans doute l’ont ressenti au fond de leurs boyaux… je ne crois pas vraiment à l’instinct maternel… je crois par contre à l’instinct de survie… cette envie irrépressible de survivre par la transmission générationnelle… et je crois aussi à l’instinct amoureux qui donne envie à 2 êtres de s’unir pour créer une autre entité toute fripée, tout à la fois part de soi et pourtant si diamétralement unique.

Alors si ces instincts se réveillent (a 25 ans, avant ou après d’ailleurs) et que la perspective de forcément foirer quelque chose devient assumable… alors, peut-être, la décision est-elle… au fond et malgré nous… déjà prise.

vendredi 4 mars 2011

« Une serpillère Thérèse, comme c’est gentil … » *

Noël, ses sapins, ses guirlandes, ses boules…

Et un objectif : Trouver The cadeau pour sa tendre moitié. A cette fin, plusieurs choix s’imposent :

Le premier choix : quel montant ?

Cette prise de décision est primordiale car c’est elle qui déterminera la destination, empruntée par nos souliers (n’oublie pas les miens, petit papa noël). Ainsi, budget Tati ou budget Galeries Lafayette ?

Le montant décidé sera dépendant de différents facteurs. Tout d’abord ce que ce cher Monsieur Freud appelait « le principe de réalité », autrement dit « tu ne dépenseras point ce que tu ne possède pas sur ton compte ». Ceci-dit, pour pallier à cette limite, le père noël bancaire a inventé le découvert… un comble durant cette période pourtant si froide où il fait meilleur d’être couvert. Bref, il s’agira tout de même de ne pas trop faire sombrer son compte dans le rouge mais de plutôt réserver cette couleur au costume du père noël.

Ensuite, aussi trivial cela puisse être, le montant est sans doute proportionnel à la teneur de la relation. 100 euros pour une relation débutante dont on ne sait pas si elle finira dans les choux ou dans les roses peut paraître démesuré.

Enfin, le montant choisi sera également dépendant, et c’est là toute la difficulté de l’épreuve, du montant choisi par l’être aimé de son côté.

Un pin’s contre un collier en argent ferait assurément radine.

Une Montre Armani contre un livre de poche ferait diablement M’as-tu vu.

Malheureusement il n’y a pas trop possibilité de savoir, aussi je donnerais pour conseil de se référer au dernier cadeau reçu et d’y ajouter, ou non, et fonction du temps écoulé, une légère plus value.

Le second choix : Un gros cadeau ou plusieurs petits ?

Les deux possibilités sont alléchantes et dépendront dans ce cas d’une chose : l’imagination.

Il est plus facile de trouver un cadeau satisfaisant plutôt que 5. Cependant la multitude de paquets fait toujours son plus bel effet.

Le troisième choix : Quoi offrir ?

Et bien là c’est simple, où vous êtes comme moi et dès le 26 décembre, vous réfléchissez déjà au cadeau à offrir l’an d’après…. Bien que cette overdose de planification a des raisons légitimes de foutre les jetons.

Ou bien vous tentez d’improviser quelques mois… semaines… jours… ou heures avant. Dès lors la liste des anciennes passions, nouvelles lubies et dernières conversations échangées avec l’aimé vous reviennent en mémoire… et vous essayez d’y dénicher l’idée du siècle.

Le dernier choix : Quoi recevoir ?

En effet, si l’on doit s’occuper de trouver quoi vous offrir messieurs, notre tâche est double car il s’agit également de trouver pour vous ce que Vous allez Nous offrir et de vous le faire savoir, si possible subtilement.

Alors, quelques semaines avant, les « ho c’est sympa ça », « j’aimerai bien avoir… » ou autre « ce qu’il y a de bien avec nous, les filles, c’est qu’un bijou nous satisfera toujours » apparaissent comme par hasard dans les conversations.

D’ailleurs il s’agit bien souvent d’un effort inutile car votre absence de réaction et votre propension à ne rien piger au sens caché de nos sous-entendus nous infligera de toute manière un insoutenable suspense jusqu’au jour J.


Mais le pire dans Noël c’est que malgré les intoxications alimentaires suite à la mauvaise digestion des fruits de mer, la gueule de bois suite à la trop grande consommation de vin, les orteils écrasés dans les magasins, et cette multitude de choix qui s’imposent à nous… oui, le pire c’est que :

  1. Il est toujours aussi doux de trouver des cadeaux au pied du sapin
  2. Dans moins de deux mois… c’est la saint valentin !

PS : Pour vous, en cadeau, et afin de contribuer à la paix des ménages en période de fête, quelques traductions utiles :

« Fallait pas » signifie : « je m’attendais à autre chose mais j’apprécie l’effort »

« Jules a offert une superbe bague à Marguerite pour son anniversaire » signifie : « tu m’en offres une ? »

« Cette année on s’offre rien » veut dire : « Sache que je vais quand même t’offrir quelque chose et que j’attends que tu fasses pareil »

« Ca y est, j’ai trouvé une super idée cadeau pour toi » signifie « Il est temps que tu te mettes à chercher et à écouter mes sous-entendus »

« Merci » veut dire « Merci mon chéri d’amour que j’aime si fort »

Claire

*Le père noël est une ordure