samedi 29 mars 2008

"Et ça continue encore et encore, mais c'est que le début, d'accord d'accord..."

Avis aux amateurs et aux autres d'ailleurs, Textuellement Transmissible grandit et continue, on l'espère , de faire des heureux ; désormais, Colin et moi même plantons notre grain sur myspace ! Je vous invite donc à venir l'arroser et à faire largement, très largement passer le message.

De plus, je rappelle qu'un Groupe Textuellement Transmissible existe sur Facebook, courez vous inscrire tant que les places sont encore gratuites, bientôt les gens se battront et faites passer le message à vos connaissances : nous existons et sommes bien décidé à contaminer la toile !!

Claire


Mais ce n'est pas tout ! La présentation des rédacteurs est enfin disponible. Pour savoir qui nous sommes en quelques mots, consultez les modules situés sur la droite.

Je sais que les prochains billets tardent à venir, mais patience, ils sont en cours de rédaction.
J'en profites pour vous rappeler que si vous désirez nous soumettre un thème à traiter, n'hésitez pas ! Nous nous ferons un plaisir de nous pencher dessus.

Colin

P.S. le logo placé en illustration de la news est signé Léo FRADET. Si vous vous sentez inspirés, envoyez nous vos créations.

dimanche 16 mars 2008

Quand on bouffe un Kiwi on enlève la peau

Pour ce nouveau sujet, abordons un grave problème de société. Une question touffue qui nous concerne tous et toutes, à laquelle nous avons à répondre chaque jour de notre vie. Son omniprésence devient encore plus inquiétante lorsque nous nous trouvons face à notre partenaire. Nous allons donc tenter de débroussailler ce nouveau thème rien que pour vous : Le Poil. Ce n'est bien sûr pas celui que certains ont dans la main qui nous intéresse ici, mais bien le poil, le vrai, qui pousse sur tout corps humain.

Comme le string, le slip kangourou ou les chemises à franges, en matière de poil, tout n'est qu'une question de mode. Et de goût aussi. Des problématiques sociologiques et psychologiques sous-tendent le problème. Dans une société aseptisée où tout ce que l'on mange est pasteurisé, traité, désinfecté, le poil n'a plus vraiment sa place. A vrai dire, c'est un euphémisme. Il est maltraité, rasé, taillé, arraché, attaqué à coup de rayons laser... et c'est tant mieux.

Quitte à passer pour un militant anti-poils, je revendique mon amour des surfaces planes, de la peau lisse et de la pilosité zéro. Quand je passe la main sur vos mollets, je m'attends à trouver une infinie douceur. Un érotisme en demi-teinte, plein de sous-entendus. Si je sens que ça gratte, j'aime autant caresser mon balais brosse, il est très affectueux lui aussi. Et puis, autant les chats je les préfère avec des poils, autant ... vous, je vous préfère sans.
Sans faire de mon cas une généralité, peu d'hommes semblent prêts à accepter une abondante pilosité chez leur compagne. C'est un fait ! Pourtant, du poil, on en a à revendre, et pas qu'un peu ! Nous aurions de quoi en faire de chouettes tricots. Alors pourquoi est-ce que nous ne l'accepterions pas chez vous, mesdemoiselles – et mesdames aussi, tant qu'à faire – ? La réponse existe, et elle est simple, précise, mais je n'oserais l'évoquer en toutes lettres ici. Pour ceux (et celles) qui savent lire entre les lignes, la réponse en question est dans le titre. Certains d'entre vous semblent avoir du persil dans les conduits acoustiques. Sous vos yeux ébahis je vais donc m'adonner à l'exercice de l'explication de texte.
Au restaurant, quand vous trouvez un poil dans votre plat, vous faites un scandale. Vous ne touchez pas à l'assiette, et vous demandez que l'on vous en apporte une nouvelle, vierge de tout poil. Lorsque nous sommes avec vous mesdames, c'est la même chose. Si lorsque l'on vous déshabille, on trouve du poil, alors on vous ramène en cuisine pour un deuxième service.

Plus sérieusement (mais seulement un peu plus), imagineriez vous des mannequins velues ? Fermez les yeux (oui, encore) et rappelez-vous l'une de ces superbes affiches Aubade®. C'est beau, c'est sexy, c'est de l'art. Maintenant, ajoutez une bonne touffe à la belle en string, que ça dépasse bien de part et d'autre du sous-vêtement. Combien de superbes ensembles, la célèbre marque vendrait-elle ainsi ? A mon avis pas des masses. Si vous poussiez le vice, jusqu'à lui ajouter du poil aux pattes, alors là, c'est la banqueroute assurée.
Comment imaginer le poil s'inviter à la cérémonie des miss France ?

Le poil, ce vilain truc noir, parasite de votre beauté, est vertement condamné par la société. Résultat, il n'en reste plus des masses. De ce fait, les hippies et autres baba-cool font office de réserve naturelle (contactez l'office national des eaux et forêts si vous en connaissez).
Pourtant, un endroit est préservé. Un endroit où les rasoir, épilateurs, et autres pinces à épiler s'aventurent rarement. Il s'agit bien sûr du pubis (non, ce que tu as sur la tête ce ne sont pas des poils, mais des cheveux, la différence n'est qu'une question de diamètre). La politique dépend de l'individu. Cela varie d'une touffe épaisse, contrastant avec un corps parfaitement lisse, à quelques vestiges pileux. Là encore, que laisser ? Le choix est cornélien. Opterez-vous pour la piste d'atterrissage, le ticket de métro ou le triangle inversé ? Une marque habituée aux tampons et autres serviettes, a même sorti des pochoirs. Si vous trouviez votre pubis un peu triste, vous pouvez à présent le mettre en fête, grâce à divers motifs fantaisistes. De là à ce que les métalleuses se retrouve avec un pentacle inversé en guise de toison pubienne, il n'y a un qu'un pas.

Finalement, qu'en conclure ? Que le poil est tabou, et qu'on en viendra tous à bout ? La XXIème siècle sera celui de la maîtrise du poil ou ne sera pas. Adieu les touffes, véritables mauvaises herbes corporelles, bonjour les beautés débroussaillées. Et à celles qui répondent qu'il s'agit d'une infantilisation de la sexualité, je répondrais : « inspection sanitaire ! Tout cela n'est pas aux normes. »


Colin

lundi 10 mars 2008

Des poils : protecteurs de froids aux tues-l'amour

Ce que j'aimerai défendre becs et ongles :

Nous abordons un sujet qui pour les femmes est synonyme de cauchemar intégral car pour nous, qui dit poils... dit épilation ! Qui donc a bien pu décréter cette acte de torture et au nom de quoi ?
Il fut des époques ou ce détail était futile. Bien sûr certains homme encore n'en ont cure mais en grande majorité, il est d'opinion communément admise que sans (cf : poils), c'est mieux ! L'épilation devient même, et c'est là que que naît le véritable problème, indispensable voire obligatoire pour plaire !
Alors à moins d'avoir pour projet personnel de finir vieille fille entourée de chats tout aussi poilus que nos jambes, et bien nous supportons le supplice des bandes de cires, arrachage en règle des poils depuis la racine jusqu'à la pointe (pourquoi comme pour les cheveux ne pourraient-on pas faire simplement la guerre aux pointes sèches ?) et ce dans les plus intimes – et bien entendu les plus douloureuses – parties de notre anatomie. Et puis à cette douleur physique s'ajoute le calvaire psychologique de devoir prévoir un tant soit peu le sexe à venir afin de s'assurer d'être présentable devant vous (« ha, tu as un empêchement ce soir ? Non, je t'en pries c'est pas grave.... » sous entendu « mes jambes en feu c'est pour du beurre quoi... »)
Cependant, l'époque a bien fait les choses car elle nous donne l'illusion du choix : choix du matériel (rasoir, cire chaude, froide, oriental, crème dépilatoire et j'en passe) et choix de la forme (maillot simple, échancré, brésilien, américain, tickets de métro ou intégral). Et le choix de ne rien faire ? Certaines le font... elles sont en voie d'extinction.
Mais alors où trouver l'explication de ce phénomène anti-poils ? Je pencherais de prime abord sur une explication en terme de virilité ; il s'agirait d'un attribut trop masculin (et là ma fibre psycho me rappelle la phobie masculine de se savoir potentiellement gay... phobie qui surgirait face à une femme présentant des signes mâles... vade retro femme à barbe !). Cependant, généralement, la raison évoquée c'est simplement que c'est plus joli... un esthétisme qui nous est entièrement réservé. Suis-je bête, vous autres pouvez être moches, vous êtes des mecs ;) C'est à nous alors de composer avec les poils de Votre anatomie, que les toisons soient légères ou fournies. Moi, finalement, je voudrais simplement contredire le proverbe célèbre et « être belle sans souffrir ».


Ce que je pense aussi :

C'est alors qu'arrive l'argument imparable ; celui qui fait frémir les femmes jusqu'à les convaincre du bien fondé de cette pratique ; cet argument a peut-être réussi à ce que les femmes fassent leur cette volonté d'épilation. Cela est devenu un choix, le choix du plaisir, aussi bien celui de l'homme que le nôtre ==> l'argument du cunnilingus. En effet, je conçois assez bien que l'acte soit facilité et davantage apprécié par les hommes si l'objet de leur attention présente un aspect des plus nets. Et là, on ne peut que tomber d'accord avec vous car rendre notre mont de vénus doux comme de la soie permet aussi de décupler nos sensations de plaisir : un mal pour un bien !
A présent, il est difficile de dissocier effet de mode ou obligation actuelle injuste d'un choix esthétique et pratique qui devient de plus en plus le nôtre. Et oui, car nous même nous sentons mieux lorsque nous sommes sans poils : on retrouve le plaisir des robes avec jambes nues et des maillots de bains mini mini.

Me voilà perdue dans les méandres de mes propres contradictions : je préfère être épilée et si cela était possible, je ferais sans doute le voeux, comme beaucoup d'entre nous, de l'être définitivement... oui mais Merde, c'est dégueulasse qu'on soit obligé de se taper ça, l'injustice est flagrante !
Alors moi, histoire de réconcilier mon esprit féministe avec mon esprit de midinette, je propose un marché : ok nous continuerons à nous épiler, nous supporterons ce supplice sans même nous montrer agressives mais alors en échange, soyez reconnaissants et offrez-nous en gage de remerciement pour ce sacrifice, des caresses buccales plus fréquentes. Je trouve que c'est un marché plus que convenable. Quand à celui qui ne descend pas, que sa femme soit ou non épilée, je propose de lui offrir un R.D.V chez l'esthéticienne !

Claire

lundi 3 mars 2008

Le syndrome Monsieur propre

Il est une légende, nous venant sans doute des temps anciens, très très anciens ou bien alors de contrées encore plus lointaines que les temps les plus reculés au fin fond du monde, qui voudrait que les femmes aiment les hommes musclés. Ou que soit cette contrée, c'est à mon sens une contrée aux goûts des plus douteux !
Non, nous ne sommes plus aux temps préhistoriques ou la présence de muscles chez notre compagnon était gageure de protection voir même de survie, nous survivons à présent grâce à nos frêles épaules et combattons les attaques des plus furieux prédateurs par nous même, sans avoir besoin de bras pour nous tendre la massue. Les muscles, messieurs, trop de muscles surtout, ont trouvé une nouvelle dimension dans nos regards : de protecteurs, ils sont devenus outil à faire peur !
Sincèrement, à part dans « c'est quoi l'amour » de TF1, personnellement, je n'ai encore jamais rencontré une fille (et j'en côtoie un certain nombre d'horizons diverses qui plus est – qu'on ne m'accuse pas d'intellectualisme) qui soient ébahies devant une montagne de muscles à la Schwartzenegger (c'est comme ça que ça s'écrit ?) ou à la Rocky Balboa ; ce qui est sex' chez rocky c'est pas ses muscles, c'est sa douceur et sa persévérance !
De nombreuses femmes ont effectivement des préférences, depuis les grands élancés jusqu'au légèrement potelés mais avant tout, première règle, si muscles il doit y avoir, la préférence va aux muscles longs et non pas ronds, c'est à dire, en fin de compte, des muscles que nous seules sommes amenées à constater lorsque notre homme s'effeuille. Et puis, seconde règle, si muscles il n'y a (de toute façon) pas, nul besoin d'en faire un drame : le fantasme « Monsieur Propre » aux oubliettes !
Regarder le corps d'un homme, pour le plaisir des sens, est incompatible avec des gros muscles aux veines saillantes, qui au mieux (ou au pire, question de point de vue) nous déclenche une irrésistible envie de rire... mais jamais un sentiment de désir ! Et puis après se pose la question de savoir : par où donc va-t-on pouvoir prendre le morceau... comment apprivoiser ce corps superficiel pour qu'il fasse un avec le nôtre ?
En fait, je pense que cette recherche des muscles de votre part vient d'une réalité : vous avez su comprendre que nous autres, pour désirer, pour aimer même, avons besoin d'être relativement impressionnées. Admirer l'autre sera pour nous un gage d'attachement durable, on souhaitera alors partager sa vie et accessoirement son lit. Cependant, cette admiration jamais ne trouve son nid dans vos efforts musculaires mais bel et bien dans votre allure générale, allure physique mais aussi allure intellectuelle.
En plus, un mec genre sans la moindre once de graisse, il n'existe rien de mieux pour faire exploser nos propres complexes (choses qu'il nous est déjà difficile de dissimuler, pas besoin de leur donner une raison supplémentaire de ressortir). En effet, si vous faites extrêmement attention à votre ligne, c'est à nous aussi de suivre le mouvement sous peine de s'entendre déclamer d'un air suspicieux « t'as été au sport quand la dernière fois ? » (heu... oui j'ai payé l'abonnement d'un an et j’y vais plus depuis 3 mois... mais si moi ça me plait de dépenser MON argent dans une salle de sport pour me déculpabiliser ?). Et le plaisir de vivre à deux alors ? Je ne le vois pas dans le partage millimétré de barres protéinées ! Ainsi, messieurs, une petite boudine surgissant(e) ou quelques poignées d'amour devront être – comme vous savez si bien nous le faire remarquer lorsque nous nous plaignons de notre corps – assumés ! Comme il est agréable de retrouver sa moitié affalée dans le canapé et de l'accompagner dans cette légume-attitude ; mercredi : soir du sport ? Mercredi : soirée DVD câlin, c'est pas mal non plus (en plus un câlin c'est 500 calories de moins !).
Et puis, aux jeunes hommes qui ont le souci inverse, à savoir manger une alimentation de dingue, accroc aux sucres et graisses, sans prendre un pet de bourrelet, mais aussi à leur désarroi sans parvenir à prendre un pet de muscles ; à eux je demande de me croire simplement sur parole, cela plaît à bon nombre de donzelles. Pour nous vous n'êtes pas maigres, vous êtes fins ; pas fil de fer mais élancés ! Tout est une question de perspectives ...
Non les femmes n'aiment pas les hommes musclés, enfin si, je mens, les femmes aiment les hommes musclés mais aussi les rondouillards, et bien sur également les brindilles. Les femmes aiment les hommes, et peu importe les proportions de votre corps si celui-ci dégage quelque chose.

Claire

samedi 1 mars 2008

Les hommes préfèrent les rondes

Quelques mots d’introduction à cet article. Je n’aime pas ça, mais certain(e)s ne comprennent pas tout à fait l’humour à froid. Afin d’éviter tout lynchage en place publique (encore que si une jeune demoiselle tenait le fouet…), je rappelle que toutes les chroniques ici présentes, sont humoristiques.

Pour répondre au courrier de l’une de nos lectrices (certes reçu il y a maintenant longtemps), mesdemoiselles, ce qui nous dérange ce ne sont pas vos formes (au contraire, mais patience, je reviendrais là-dessus plus en profondeur par la suite), mais le laisser-aller. Encore qu’il y a des laisser-aller plus sympathiques que d’autres. C’est toute la différence entre le style post soixante-huit et le suicide esthétique à coup de « de toute façon je suis trop moche. » Si Picasso avait raisonné de la même manière, personne n’aurait jamais vu ses toiles. Mais là je m’écarte du sujet originel. Mon esprit a encore dérapé, excusez le.

C'est un fait, la mode est actuellement aux mannequins anorexiques. Les « Top modèles » sont tellement maigres qu’on pourrait suivre le trajet d’un M’n'M ® dans leur système digestif. Ce qui suppose toutefois qu'elles en avalent un. En comparaison, Marilyn Monroe aurait l’air d’un mammouth décoloré et (partiellement) rasé ; pourtant, elle demeure un sex-symbol ! La vérité c’est que bien des hommes aiment les rondeurs féminines que les névropathes esthétisant renient à grand coup de clichés faussement référents. Si vous ressembliez toutes à des couvertures de magazines féminins, quel intérêt ?
D’abord lesdits magazines n’arriveraient plus à vous vendre des régimes miracles pour avoir le ventre plat en maillot de bain. Fini les cures gelées amincissantes, les électrodes de torture où les pommades miracles. A qui Weight Watchers® et autres marques du même acabit vendrait-elles leur produits ? Sûrement pas à des amatrices de grande gastronomie. Sans vouloir porter préjudice aux marques précitées, la bonne bouffe est grasse. Forcément la version 0% ça ne goûte pas pareil, tout ce qui avait du goût a été éliminé. La nourriture sans matière grasse, sans sucre, sans sel, sans goût, ça c'est de l'invention. Autant passer directement à l'intraveineuse.
Et puis ce serait quand même dommage de passer à côté du régime « soupe au choux ». C'est quand même autre chose que les pets appeaux à extraterrestre, pas vrai la denrée ? Finalement, finir vos jours assis sur un banc à regarder les étoiles avec un homme en combinaison de lycra jaune et rouge, ce n'est pas vraiment votre truc.
Est-ce que nous avons envie de partager un repas avec quelqu’un qui ne mange pas, et qui compte la moindre calorie qu’elle ingère ? Surement pas ! Il en existe très certainement, mais ils sont rares. Si vous en trouvez un, appelez l'office national de protection des espèces en voie de disparition, ils seront très heureux de le baguer.
Faire attention à sa santé c'est une chose. Tenter de ressembler à Kate Winslet c'est une pathologie. Lorsque nous invitons une demoiselle dans un restaurant 4 étoiles, ce n’est pas pour la regarder manger une salade en laissant le foie gras et les magrets sur le bord de l’assiette ! C’est pour s’en mettre plein la lampe en duo !

Il n'y a pas que sur le plan culinaire que la rondeur fait fureur. Ainsi en matière d'étreinte dénudée, quelques kilos superflus ne sont pas de trop. Il existe de nombreuses façons d'expliquer cet état de fait. Certaines sont peu classe, d'autres le sont encore moins. Oui, nous aimons avoir de quoi nous agripper : les biens nommées « poignées d'amour ». Le Gros Robert avait suggéré les « poignes de baise », mais en plus d'être imprononçable, le terme a été jugé trop vulgaire. Une femme sans forme c'est comme la position 69 du Kama-sutra, ça n'a pas de sens. Pour appuyer les propos ici tenus, observons quelques instant le monde de la pornographie. Les actrices maigres, ou même fines, ne sont pas légion. La plupart sont girondes, exhibant fièrement des formes et des rondeurs, certes principalement concentrées au niveau de la poitrine, mais pas seulement ! Peut-être la semence masculine est-elle à ce point riche, que les quelques chétives ne le sont rapidement plus. Cependant cette hypothèse, en plus d'être d'un goût douteux, me paraît peu réaliste et de peu d'intérêt puisque c'est le résultat qui nous intéresse ici, pas la cause.

Mais finalement, le physique, est-ce si important ? Oui, bien sûr, c'est la première chose que l'on voit. C'est l'objet du premier désir. (Un peu de finesse ne faisant pas de mal, je citerais Pédale Douce pour faire bonne mesure : « l'intelligence, j'm'en fout, c'est pas la cervelle qu'on suce ! ») Pourtant, l'appréciation de l'apparence est parfaitement subjective. L'important n'est pas d'être fine, grosse où d'avoir les deux seins parfaitement de la même taille. L'important c'est d'être bien. D'être vous. Parce que vraiment, ce qui nous attire par dessus tout, c'est vous !

Colin