dimanche 9 décembre 2007

Diplomate et demi - aux grands mots les grands remèdes

La diplomatie, un métier très dur s’il en est. Un de ceux que l’on dit réservé à l’élite. Mensonge ! Dès que l’on s’adresse à sa moitié du sexe opposé, si l’on ne sait pas faire preuve d’intelligence, c’est l’incident de parcours assuré. Cela est d’autant plus vrai si la moitié en question, est du sexe féminin.
Vous parler est comme entrer dans un appartement où logerait une communauté d’éléphants atteints de colique néphrétique. Au premier faux pas, on se retrouve dans la merde jusqu’au cou.

Avant toute chose, une petite leçon de bienséance. Cela pourra paraître couler de source, mais certaines choses vont mieux en les disant, alors disons les !
Vous avez un rendez vous galant. Si si, cela arrive même aux meilleurs. Petit problème, pressé vous avez ingurgité pour seul repas un Kebab (shish de son prénom – ou Sandwich Grec disent les intellectuels) et votre système digestif semble ne pas pouvoir absorber l’aliment de manière convenable. En résultent hoquets et expulsions gazeuses malodorantes. La jeune demoiselle assise en face de vous se contrefiche de vos soucis stomacaux. Tentez donc de vous contenir – ou si ce n’est pas possible, évitez de lui souffler vos émissions pestilentielles en pleine face.
Bien sûr, vous ne laisserez pas non plus votre rectum pousser la chansonnette en sa compagnie. Et pour les plus vaillants d’entre vous : ce n’est pas parce qu’elle a un chouette décolleté que c’est self-service.
Probablement reviendrons nous sur la question à l’occasion d’un prochain article sur les 40 façons de rater un rendez-vous galant. A présent, place à la suite.

Le premier piège, le plus évident aussi, est celui concernant le poids de la demoiselle. Quelle que soit la rhétorique utilisée il n’y a qu’une réponse possible : « tu es parfaite comme ça, surtout ne changes rien.
- Ah bon t’es sûr ? Regarde j’ai grossi. Oh mon dieu, je ressemble à un éléphant de mer échoué sur une plage de Normandie. Faut vraiment que je perde 5-6 kilos. »
Quand bien même ce serait la réalité, VOUS NE LE PENSEZ PAS ! Le poids c’est tabou (on n’en viendra pas nécessairement à bout, pour ceux à qui cela a effleuré l’esprit). La réponse devra être rapide, et clamée d’une voix sûre. Toute hésitation sera interprétée en conséquence. Il sera donc préférable de changer rapidement de sujet :
« Ah, au fait j’ai couché avec ta sœur. »

A ce titre, rappelons qu’aborder l’infidélité n’est pas une erreur de diplomatie. C’est tout simplement la meilleure façon de se tirer une balle dans le pied et d’aller faire trempette dans un bassin infesté de piranhas. Autrement dit, sauf pulsion suicidaire irrépressible, toute plaisanterie sur le sujet est à bannir.
D’autant que votre partenaire du moment, si elle ne semble pas vous en tenir rigueur sur l’instant, n’hésitera pas à vous rappeler votre bévue au moment opportun. « Tu te rappelles le 2 mai 1987, quand je t’ai demandé ton avis sur la fidélité…
- Heu j’avais trois ans...
- Et alors. DE TOUTES FACONS TU NE M’ECOUTES JAMAAAAIIIIIIS ! »
A titre de simple rappel pour les fanatiques des discussions destruction et de la rhétorique atomique : sucer c’est tromper. Pour le reste, débrouillez vous, je ne suis pas conseiller conjugal. En tout cas, pas gratuitement (les rédacteurs acceptent le règlement par chèque ou par espèce).

L’esprit féminin est une charge explosive bourrée aux détails dont la mèche s’appelle rancune. Et ce joli petit paquet n’attend qu’une chose, vous péter à la tronche. Alors mieux vaut ne pas jouer avec le feu de peur de servir de détonateur.

Moins grave, mais tout de même susceptible de vous valoir une retombée de napalm sur le museau : la date de son anniversaire. Ne l’oubliez JAMAIS, quitte à vous la tatouer quelque part sur le corps. Ne confondez pas non plus clitoris et TrackBall, vous pourriez avoir quelques mauvaises surprises comme une erreur fatale suivie d’un retour de périphérique dans les babines. (Une petite blague d’informaticien, c’est gratuit, et ça change des blagues de juriste.)
Une dernière chose pour cette fois. La lunette de la cuvette des toilettes (oui, encore elle). N’oubliez pas de la rabattre. Il semblerait que ces demoiselles aient une peur panique de s’asseoir directement dans le trou.

La prochaine fois nous verrons comment faire un lance-pierre avec un string et pourquoi il ne faut pas le faire.



Colin

Merci à Alexandre M. de nous avoir suggéré ce sujet. A Franch' aussi, en souvenir d'un guide spécial célibataires dont les 40 leçons devraient ressurgir par la suite.

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