dimanche 15 mai 2011

Comment d’enfant…. Devenir parent ?

Huummmm… les enfants, ces chères petits têtes blondes (ou brunes d’ailleurs), leurs rires, leur spontanéité, leur innocence….

Heu, qui dit enfant de la vraie vie ne dit pas famille Ricoré… donc, on reprend :

Aouch… les enfants, ces monstres, leurs cris, leurs pleurs, leurs bêtises, leur infatigabilité…

Mais alors pourquoi ? Pourquoi diable en vouloir ?

Socialement et/ou biologiquement, lorsqu’arrive 25 ans, les femmes semblent entendre l’appel, une sorte de corne de brume énorme les intimant d’entrer en guerre. Certaines y résisteront bien sur, une désertion bien respectable, mais la majorité d’entre-nous vont succomber au chant des sirènes et peu à peu… l’idée jusqu’alors complètement saugrenue et hors de propos que nous puissions devenir mère (« jsuis jeune, jsuis belle, j’ai un super taf et je m’éclate YOUHOU » étant le leit-motiv d’alors) creuse son trou, insidieusement.

On s’extasie devant les toutes petites chaussures dans les magasins, on rigole des frasques de nos neveux, et les discussions avec sa moitié prennent des tournures de débats sur l’éducation… Et alors on en vient à envisager l’impossible : ces drôles que l’on avait toujours préférés chez les autres auraient, après tout, également une place chez nous.

Comme devant le dernier jouet à la mode lorsque nous avions 6 ans, notre cœur nous crie « moi aussi j’en veux un »…. Et c’est là que tout se complique… car bébé n’est pas un jouet ^^

En effet, bébé entraîne la signature d’un contrat CDI de parentalité, Contrat à Durée Illimité… pérennité de l’emploi certes mais absence de retour en arrière quelque soit la qualité finale du produit et absence de retraite. Un contrat, donc, dont les clauses ne donnent a priori pas franchement envie de signer…

Alors début le cycle du doute… ce doute aussi bienvenu pour le futur gosse que flippant pour les futurs parents ? Face au doute, les femmes doivent en plus considérer deux énormités :

  1. 9 mois, merde c’est long

  2. Il va devoir sortir…

Je ne m’attarderais pas sur ces considérations qui sans doute pourront faire l’objet d’un billet à part entière : la grossesse et l’accouchement… tout un programme…

Le doute, par contre, que partage les deux sexes il me semble concernant la décision ou non de faire un enfant est : « ferais-je un bon parent ? ». Car une fois le cadre matériel (boulot/finance/maison) installé… reste encore la principale interrogation : Comment faire pour ne pas tout foirer ? Comment savoir si je suis prêt(e) ?

A cette dernière question je proposerais cette réponse : jamais !

En effet, au risque d’en choquer certaines qui sans doute l’ont ressenti au fond de leurs boyaux… je ne crois pas vraiment à l’instinct maternel… je crois par contre à l’instinct de survie… cette envie irrépressible de survivre par la transmission générationnelle… et je crois aussi à l’instinct amoureux qui donne envie à 2 êtres de s’unir pour créer une autre entité toute fripée, tout à la fois part de soi et pourtant si diamétralement unique.

Alors si ces instincts se réveillent (a 25 ans, avant ou après d’ailleurs) et que la perspective de forcément foirer quelque chose devient assumable… alors, peut-être, la décision est-elle… au fond et malgré nous… déjà prise.

1 commentaire:

Guillaume a dit…

Moins d'un an entre deux billet, la classe ^^
Mais sinon, j'admet avoir personnellement tranché dans le vif en prenant la position : "je n'ai pas le droit de risquer de foirer quelque chose alors que ça concerne un être en devenir" et ai donc opter pour n'avoir jamais de gosses :/