dimanche 18 novembre 2007

C'est Fini !

« on peut rester amis »...
Et si moi je veux pas être amis mais plus ? Rien a foutre de ton amitié moi !
« c'est pas toi c'est moi »...
Quoi ? C'est toi qui merdes ? Ha ça, oui mon p’tit gars, tu merdes sévère pour pas réaliser que tu vas perdre bien plus que tu pourras jamais récupérer !
... et mon préféré « tu retrouveras quelqu'un, tu le mérites !! »
Bin oui bien sur, je mérite quelqu'un mais pas l'homme que j'aime, non... je mérite quelqu'un d'autre, quelqu'un dont je ne veux pas !!

Comment Rompre ? ... y a t-il vraiment une bonne manière de rompre ? Ca existe une façon de sympathiquement dire à l'autre qu'on ne veut plus de lui ? Quelque soit la manière, le résultat est le même, c'est fini, FINI, on passe à autre chose, on tourne la page, c'est la mort d'une histoire ; et ça bin comme tous les deuils, c'est douloureux ! Alors, l'idée, je pense, n'est pas de trouver la « meilleure » manière de rompre mais simplement la « moins pire » manière.
Il existe plusieurs facteurs qui peuvent déterminer la façon de rompre : la personnalité des individus joue sans doute (forcément quand on est pas tendre à la base, ou alors très lâche, la rupture par texto peut apparaître une bonne idée !), l'histoire en elle même aussi (la rupture au bout d'une semaine est quand même moins prenante psychologiquement parlant que celle au bout de 10 ans), et enfin, la raison de la rupture (disputes à répétition, nouvelle personne qui entre en jeu ou le pire simplement amour qui s'est envolé).
Se faire larguer n'est vraiment pas agréable... mais peut-on vraiment envier la place de celui qui largue ? Des semaines durant le stress monte, la boule au ventre nuit et jour à se demander comment faire pour ne pas passer le coeur de l'autre au mixeur, puis à la moulinette pour le finir à coup de rasoirs... comment épargner ce petit coeur que l'on a un jour aimé ? Le pire reste bien entendu la culpabilité, ces remords qui nous rongent à l'idée de faire du mal ! Le plus souvent on ne veut pas blesser l'autre, simplement il est temps de lui dire que les choses ne peuvent continuer ainsi. Il faut pour cela beaucoup de courage, pour oser mettre seul le mot « fin » à une histoire commune, mais surtout pour être honnête avec l'autre et pour être honnête avec soi-même !
Mieux vaut être seul que mal accompagné dis le dicton, je pense aussi que mieux vaut être seul qu'accompagné par quelqu'un qui ne vous aime plus et reste par habitude ou par lâcheté... Bon malgré tout, je ne vais pas faire l'apologie des rompeurs, faut pas exagérer non plus, mais je pense que larguer ou être larguer, les deux côtés sont douloureux !
La culpabilité, y’a pas de secret, jamais elle vous quittera, y’a aucun moyen de faire sans ; et oui première nouvelle peut-être mais... on est humain !! Le principe de l'humanité est en grande partie son empathie, la capacité qu'ont les hommes de se mettre à la place de l'autre... et c'est ça qui nous donne ce sentiment de culpabilité car on sait que ce que l'on s'apprête à dire va faire mal ! Moi je serais d'avis de ne pas chercher à s'en défaire, c'est cette douleur, cette difficulté qui nous rappelle notre humanité ; sans elle nous ne serions que des boites vides sans intérêt ! Alors je sais, tout serait plus simple si on pouvait dire au revoir à l'autre sans ressentir de gène à le faire sauf que je ne vois pas pourquoi une rupture devrait être facile !

« Les ruptures difficiles, c'est souvent à cause de la conjugaison. A chaque fois qu'on dit je t'aime, on devrait préciser que c'est du présent » inspiré d'une citation de Jean Yanne.


Claire

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