jeudi 3 avril 2008

Arsenic et belles dentelles

Les sous-vêtements. Voilà un sujet qui nous intéresse tous et qui vous intéresse toutes. A moins que vous ne soyez très coquine, ou complètement allergique au contacte de toute forme de tissus contre vos parties intimes, des culottes (ou autres), vous en portez. Si j'ai mis la phrase au féminin, c'est qu'un homme qui se promène sans sous-vêtement, c'est qu'il n'a pas de vêtements tout court. Quelle sensation plus désagréable que celle d'avoir le matériel qui se balance librement ? De plus, tout homme sans slip ou sans caleçon, coure le risque de se coincer quelque chose en remontant sa baguette. Et ça, ça fait très mal. Contrairement à ce qu'aimerai vous faire croire le film « Marry à tout prix », ça n'a absolument rien de drôle.

Dans l'article précédent tu ne voulais pas te raser, ni t'épiler le sexe car cela faisait trop enfant. Pourtant, cela ne te dérange pas de porter les même culottes que celles que tu portais quand tu avais 12 ans. Alors amie lectrice, lis bien ces quelques lignes. Prends en bonne note, peut-être cela fera-t-il un heureux.

Il s'agit d'abord de se débarrasser de certains préjugés. Non, les strings ça ne fait pas pute. Et oui, il n'y a pas que les strings. C'est pas parce que tu n'aimes pas « avoir un truc coincé dans la raie toute la journée » qu'il faut pour autant porter des culottes qui pourrait me servir de bonnet. Les sous vêtements sexy ne se limitent pas aux strings. D'ailleurs il paraîtrait que les strings sont passés de mode. Si par hasard vous en aviez en stock, envoyez les à Lancelot du lac, il cherche de quoi faire des lance-pierres.

Ca y est vous vous êtes débarrassé de vos strings ? Félicitations, vous n'avez quasiment pas gagné de place ! Car dans le tableau de correspondance de Ikea ®, 4 strings prennent autant de place qu'une paire de chaussette dans vos armoires. Mais qu'importe, le thème abordé cette fois n'est pas celui du déménagement. Revenons donc à nos dentelles.
Alors, que mettre ? Hé bien pourquoi pas un shorty ? Tout seul c'est déjà chouette, alors une fois porté... Le shorty met terriblement bien en valeur le galbe d'une fesse. Ceci dit, si vous avez déjà survolé ne serait-ce qu'un seul numéro d'un magazine féminin (exception faîte de Psychologie magazine et Modes et Travaux), je ne vous apprends rien. Alors pourquoi persister avec ces vieilles culottes infâmes ? Parce qu'elles sont confortables ? Si mes souvenirs sont bons, vous n'avez rien qui vous pende entre les jambes. Donc, cette histoire de confort paraît un peu douteuse, étant donné que le risque de vous coincer le pénis est nul.
Toutefois, je ne serais pas phallocrate. Je comprend bien que certains sous vêtement peuvent causer des irritations. Mais comme tout vos strings sont déjà parti chez Lancelot du Lac, vous n'avez plus d'excuse. Alors vous allez en profiter pour faire don de vos culottes « confortables » à une œuvre caritative. Il y a des gens qui ont froid l'hiver. Merci pour eux.

Certes la transition entre « je mets des culottes pour sauter dans les flaques » et « mes sous-vêtements sont tellement sexy que mon copain peux pas attendre que je les ai enlevé » est difficile. Pourtant elle est nécessaire. C'est un peu un rituel de passage de la demoiselle vers la femme (et probablement vers un ciel que l'on dit septième). Et par sexy il ne faut (nécessairement) entendre culotte fendue, et guêpière en vinyle. [1] Par contre un petit ensemble Lise Charmelle ® par-ci, un petit boxer Aubade ® par là, je dis oui !
A ce titre, je milite pour la démocratisation du porte jarretelles. Voilà un apparat qui n'est pas dénué d'intérêt. Contrairement aux lieux communs, il peut s'avérer très élégant.

Mais voilà, tout cela à un prix. Plutôt élevé qui plus est. Et moins il y a de tissus, plus ça coûte cher. C'est un monde, tout de même.
Toutefois je me permettrais de vous glisser à l'oreille que « quand on aime, on ne compte pas. » Et que toute femmes que vous êtes, vous devriez réussir a vous les faire offrir, ces sous vêtements si désirés (et désirables).

Voilà donc un article finement ciselé, qui fait dans la dentelle. La prochaine fois, je vous apprendrais comment pimenter votre sexualité grâce au sémaphore.


Colin



[1] la frontière entre le sexy et le vulvaire.. heu... vulgaire, n'existe que parce qu'elle sera définie par celui qui vous regarde.

[N.B.] Photo : lingerie "Agent Provocateur".

2 commentaires:

Andre croissance a dit…

Bonsoir rédacteurs de Textuellement Transmissible,

Alors que je surfe sur Internet, à la recherche de quelque écrit pour soulager mes tempêtes craniennes, je me dirige et accoste sur votre ilôt verbial.

Des articles pertinents qui s'affranchissent des limites communes. La complémentarité de vos points de vue touche.

Pourtant, ferais-je un bon commentaire sans quelque critique?
Ma critique tient plus du regret que du reproche. Vos articles sont courts, trop courts. Diantre! On n'a le temps d'apercevoir votre pensée que la réflexion s'éteint...avec la promesse d'un prochain billet.

Mademoiselle, Monsieur, je vous assure de mon entier soutien.

Je vous prie d'agréer l'expression de ma plus haute considération.

André Croissance,

Post scriptum Au vu de votre envie de visibilité, pourquoi n'installeriez-vous pas un compteur wikio?

Tromatojuice a dit…

Merci André.

Merci Monsieur Croissance, pour la critique, les compliments, et le conseil !

Le bouton a été installé au prix de quelques bidouillages.
Je dois avouer que ta "critique" est la plus récurrente. Le fait est qu'il nous faut limiter nos ardeurs littéraire pour éviter la lassitude des lecteurs. En effet le format "blog" ne se prête pas vraiment à de grands articles. Le public internet veut consommer rapide. Ils nous a donc fallu trouver un compris.

Ceci étant, il n'est pas dit que nos billets ne seront pas retravailler dans le cadre d'un format différent...

Textuellement,

C.